jeudi, novembre 09, 2006

Il y a longtemps que je n’écrivais pas ici, car je voudrais commenter monsieur de Tocqueville mais je n’arrivais pas à continuer cette lecture, qui commence plaisible mais devienne lourde au fin de le deuxième tome ; & car j’avais perdu l’accès au Blogger. Maintenant je finiras la lecture, & je regagna l’accès. Bientôt il y aura de nouveaux commentaires ici.

lundi, juin 26, 2006

Tocqueville prévoyant

C’eſt frappant comment les grands philoſophes prévoient le future. C’eſt ainſi avec Francis Alva Schäffer en théologie, c’est ainſi avec Alexis de Tocqueville en politique.

Je parlerai prochainement, Dieu voulant, ſur Schäffer en mon blog anglophone. Ici, il y a déjà pluſieurs ſemaines que je veux parler ſur Tocqueville, ſurtout ſon deuxième tome de la démocratie en Amérique.

Au chapitre XX de La démocratie en Amérique, tome II, première partie, Tocqueville conſtate ce que était encore une tendance, mais hui eſt un fact :

Les historiens qui vivent dans les temps démocratiques ne refusent donc pas seulement à quelques citoyens la puissance d’agir sur la destinée du peuple, ils ôtent encore aux peuples eux-mêmes la faculté de modifier leur propre sort, et ils les soumettent soit à une providence inflexible, soit à une sorte de fatalité aveugle. Suivant eux, chaque nation est invinciblement attachée, par sa position, son origine, ses antécédents, son naturel, à une certaine destinée que tous ses efforts ne sauraient changer. Ils rendent les générations solidaires les unes des autres, et, remontant ainsi, d’âge en âge et d’événements nécessaires en événements nécessaires, jusqu’à l’origine du monde, ils font une chaîne serrée et immense qui enveloppe tout le genre humain et le lie.

Ici je me trouve dans une poſition de contradiction interne : par une cotée, je crois que ces historiens ont un peu de raiſon. Comme diſent des analyſtes tels que le pſeudo-Spengler, l’Hiſtoire peut ſouvent être vue comme une ſérie de tragédies, dans leſquelles les gens n’ont pas beaucoup des opportunités de changer ses idées ou sa perſonnalité ; e j’ajoute que, ſi les individus n’ont pas beaucoup, les peuples encore moins, preſque aucune latitude.

Mais par contre, comme le même pſeudo-Spengler nous dit, il y a la converſion ; e j’ajoute que, ſ’il eſt un miracle, croire en Dieu, c’eſt croire en miracles. La converſion des peuples & nations n’exiſte pas, seulement la des individus, & la converſion d’un nombre d’individus ſuffiſant à un changement du caractère des nations ne ſemble pas probable ces jours ci. Mais, qui ſache ce que Dieu peut faire ? Moi, je crois encore que nous nous dirigeons envers une nouvelle Âge des Ténèbres, mais parfois j’ose encore eſpérer qu’un miracle arrive pour ſauver l’héritage européenne.

Ça me rapporte à monsieur de Tocqueville & les historiens des ſiècles démocratiques. L’Europe ſubit hui une envie de mort ; ces historiens ne faiſent plus que la ſatiſfaire, en niant la poßibilité ou même le beſoin d’une converſion (changement).

lundi, mai 01, 2006

Emploi & décadence

Je cherche du emploi. Peut-être c’eſt ma faute, je peut bien ſûre voir qu’il y avait des choſes que je pourrait avoir fait d’une façon différente ; mais je ne peut m’empêcher de penſer que ma chute eſt due à mon mal-ajuſtement à la politique interne du département. J’espère avoir appris quelque choſe, pour être plus capable de bien contribuer au future.

Une partie de cette politique départementale eſt de, comment me dit un ancien chef, ne pas déranger le vaißeau avec, comment me diſait un ami, des choſes que le gens ne veulent ou ne peuvent pas écouter. Je penſe qu’on me permettra de citer ici extenſivement Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, tome II, première partie, chapitre X, « Pourquoi les Américains s’attachent plutôt a la pratique des sciences qu’à la théorie », mes griffes :

Si les lumières qui nous éclairent venaient jamais à s’éteindre, elles s’obscurciraient peu à peu et comme d’elles-mêmes. À force de se renfermer dans l’application, on perdrait de vue les principes, et, quand on aurait entièrement oublié les principes, on suivrait mal les méthodes qui en dérivent ; on ne pourrait plus en inventer de nouvelles et l’on emploierait sans intelligence et sans art de savants procédés qu’on ne comprendrait plus.

Lorsque les Européens abordèrent, il y a trois cents ans, à la Chine, ils y trouvèrent presque tous les arts parvenus à un certain degré de perfection, et ils s’étonnèrent qu’étant arrivés à ce point, on n’eût pas été plus avant. Plus tard, ils découvrirent les vestiges de quelques hautes connaissances qui s’étaient perdues. La nation était industrielle ; la plupart des méthodes scientifiques s’étaient conservées dans son sein ; mais la science elle-même n’y existait plus. Cela leur expliqua l’espèce d’immobilité singulière dans laquelle ils avaient trouvé l’esprit de ce peuple. Les Chinois, en suivant la trace de leurs pères, avaient oublié les raisons qui avaient dirigé ceux-ci. Ils se servaient encore de la formule saris en rechercher le sens ; ils gardaient l’instrument et ne possédaient plus l’art de le modifier et de le reproduire. Les Chinois ne pouvaient donc rien changer. Ils devaient renoncer a améliorer. Ils étaient forcés d’imiter toujours et en tout leurs pères, pour ne pas se jeter dans des ténèbres impénétrables, s’ils s’écartaient un instant du chemin que ces derniers avaient tracé. La source des connaissances humaines était presque tarie ; et, bien que le fleuve coulât encore, il ne pouvait plus grossir ses ondes ou changer son cours.

Cependant, la Chine subsistait paisiblement depuis des siècles ; ses conquérants avaient pris ses mœurs ; l’ordre y régnait. Une sorte de bien-être matériel s’y laissait apercevoir de tous côtés. Les révolutions y étaient très rares, et la guerre pour ainsi dire inconnue.

Il ne faut donc point se rassurer en pensant que les barbares sont encore loin de nous ; car, s’il y a des peuples qui se laissent arracher des mains la lumière, il y en a d’autres qui l’étouffent eux-mêmes sous leurs pieds.

Qui me connaît ſaura que je penſe que ça nous eſt déjà partiellement arrivé, au moins dans la geſtion de baſes de données, & que ça doit arriver en autres ſciences außi, premièrement l’Informatique et les Humanités.

mercredi, avril 19, 2006

La batterie & les égliſes

J’ai un petit problème écleſiaſtique-muſical : mon fils aime la batterie, & j’aime la tranquilité.

Sûre, c’est ne pas un gros problème, car il n’y a que trois années incomplets.

Le problème eſt que ma femme veut l’apprendre de la muſique, en le mettant en contact avec des inſtruments qui lui intèressent, & dans ce moment ci, ça veut dire la batterie.

Quand nous étions à Maringá, l’égliſe avait une batterie, & ça lui suffiſait, si me genâit. Maintenant, notre égliſe n’a que le piano (& comme j’aime ça !). Donc ma femme veut lui amener à des égliſes qui ont une batterie.

Leur première idée était de lui ramener à Beteſda, une église pentecôtiste de moyenne classe que ne croit pas que Dieu exerce sa toute-puißance, & ne dirige pas le futur. C’est clair ce que j’ai dit, j’espère…

Je pense qu’on devra lui acheter de vidéos de batterie. Il les faudra chercher usagés, ou acheter un lecteur de DVD.